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Le Voyage de Chihiro

Titre Original : Sen to Chihiro no Kamikakushi
Titre anglais : Spirited Away
Titre français : Le Voyage de Chihiro

Film d'animation
Studios : Ghibli

Réalisateur : Hayao Miyazaki
Scénario : Hayao Miyazaki
Directeur artistique : Yôji Takeshige
Directeurs de l'animation : Masashi Ando, Kitaro Kosaka, Megumi Kagawa
Photographie : Atsushi Okui
Directeur audio : Kazuhiro Hayash
Musique : Joe Hisaichi
Chanson de fin : Yumi Kimura
Producteur exécutif : Yasuyoshi Tokuma
Producteur : Toshio Suzuki
Production : Tokuma Shoten, Studio Ghibli, Réseau NTV, Dentsû, Tohoku Shinsha, Mitsubishi Shôji, Disney

Sortie au Japon : 20 juillet 2001
Sortie en France : 10 avril 2002
Durée : 125 minutes
Genre : fantastique

Durée de la réalisation : 20 mois, de décembre 1999 à juillet 2001
Budget du film : 1,9 milliards de Yens (15 millions d'euros)

Seyuu (voix) :
Chihiro : Rumi Hiiragi (jap), Florine Orphelin (fr)
Haku : Miyu Irino (jap) Donald Reignoux (fr)
Yubaba/Zeniba : Mari Natsuki (jap) Anne Ludovik (fr)
Kamaji : Bunta Sugawara (jap) Jean-Claude Sachot (fr)
Lin : Yumi Tamai (jap), Véronique Volta (fr)
la grenouille : Tatsuya Gashuin (jap), Gilbert Levy (fr)

Récompenses :
Ours d'or du Meilleur film au festival de Berlin en 2002
Oscar du meilleur film d'animation en 2003.

Ce film, hors Etats-Unis, est le premier film non anglophone à avoir dépassé les 250 millions de dollars de recette. Il a fait plus de 23 millions d'entrées au box office japonais où, il se place en première position, devant Titanic. En France, 1.5 millions de spectateurs.

Synopsis :
Chihiro, une petite fillette de 11 ans, emménage avec ses parents dans une nouvelle ville. Sur le chemin, en voulant prendre un raccourcis, ils se retrouvent devant un parc à thème apparemment abandonné. Malheureusement, ce parc est une maison des bains où les esprits viennent se reposer. Les parents de Chihiro vont se retrouver changés en cochons pour avoir perturbé l'équilibre des lieux, et la fillette devra travailler dans cette maison des bains et compter sur l'aide du mystérieux Haku pour survivre et sauver ses parents de la malédiction.

Avis :
Le Voyage de Chihiro est comme Princesse Mononoké, un des plus grands films d'animations de Hayao Miyazaki. On se retrouve plongé au cœur d'un monde parallèle totalement fantastique, où tout ce qui n'est pas réel le devient. Les croyances japonaises se bousculent sous un flot d'images d'une beauté époustouflante, et de nombreuses créatures de la mythologie japonaise s'y retrouvent, notamment les esprits de la nature, comme on pouvait s'y attendre de la part de Miyazaki. Les sujets traités sont assez récurrents. Le film nous confronte à la pollution de la nature, et notamment des rivières, il remet en question la robotisation de l'homme, où les travailleurs perdent peu à peu leur identité à force de trop s'engager dans leur travail, ce qui leur fait oublier les buts qu'ils se sont fixés. Avec Yubaba, le réalisateur nous met face à l'avarice du monde, qui croit que l'argent peut résoudre tous les problèmes. Ce thème est aussi mis en avant par le père de Chihiro et le sans-visage, accompagnant le problème de la surconsommation. Hayao Miyzaki nous parle aussi de l'exode rural, en confrontant la chaleur d'un foyer de campagne, à la froideur des relations d'une entreprise, et du surpeuplement des lieux. En dehors de ça, le film nous montre certains rituels japonais issus pour la plupart des croyances animistes ou taoïstes, qui disparaissent peu à peu de nos jours, comme le rituel de purification (quand Chihiro écrase un ver), ou les petits papiers volants. Ce film nous offre une animation très fluide, d'une grande qualité avec un scénario plus que captivant qui ne comporte aucune longueur. Les paysages sont toujours aussi beaux, travaillés avec des couleurs pastel, tout en gardant une certaine simplicité, qui contraste avec les scènes très travaillés du milieu urbains, aux images hautes en couleur. Du côté des musiques de fond, le compositeur n'est autre que le célèbre Joe Hisaichi, qui de nouveau, nous offre une magnifique bande son, qui pour moi, est la meilleure qu'il a eu à réaliser pour les films des studios ghibli, devant Princesse Mononoké.

Article rédigé par Mimishu

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