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Hoshin

Titre : Hoshin
Titre original : Hoshin Engi
Auteur : Ryu Fijisaki
Editeur : Glénat
Nombre de volumes sortis : 23 (série terminée)
Genre : Shonen
Prix : 6.50 euros par volume

Synopsis:
IX° siècle avant J.-C., Chine.Le monde se divise en deux parties. Le monde terrestre, où vivent les hommes et où règne la dynastie des Yin, et le monde des cieux, où siègent les immortels. Sur terre, Daji, une immortelle aux pulsions maléfiques a envouté le souverain des Yin, le roi Zhou et en profite pour prendre le pouvoir au travers du roi. Les impôts exorbitants ne tardent pas à déclencher famine et misère. Devant cela, les immortels se décident à attaquer Daji. Ils envoient donc Taigong-wang accomplir cette tâche mais quelque chose d'immense semble se tramer derrière tout ça...

Histoire:
A propos de la mythologie antique chinoise, on a plusieurs grands romans: L'Investiture des Dieux, Le Voyage en Occident, Au Bord de l'Eau, et d'autres... Hoshin est en fait une adaptation (relativement libre) de L'Investiture des Dieux. L'auteur a commencé la série en 1996 et l'a finie en 2001, et cette histoire plutôt fantasy tranche avec ces œuvres précédentes qui étaient plutôt SF.

Avis personnel:
Ce manga a particulièrement marqué la scène manga au Japon. En effet, L'Investiture des Dieux, bien qu'étant un roman chinois, était déjà édité au Japon et pas mal connu. Il apparaît donc osé de mettre cette légende en manga. Cela avait déjà été fait mais pas de manière aussi gonflée: une bonne dose d'humour, des dessins qui surprennent un peu au début... Cependant malgré ces particularités, on a droit d'une part à des dessins de mieux en mieux au fil de la série, et sont particulièrement magnifiques sur la fin de la série (les décors sont particulièrement travaillés). D'autre part, le scénario est plein de rebondissement. Même si certains peuvent reprocher à Hoshin un départ un peu lent et un milieu de série à vide, il faut tout de même relativiser les choses. En effet, bien qu'un peu lent, le premier tome jette les bases de l'histoire (normal d'avoir un départ laborieux), quant au « passage à vide » du milieu du manga, si l'histoire n'avance guère (deux trois tomes, rien de bien méchant), c'est largement compensé par l'humour omniprésent et parfois farfelu que l'auteur insère tout au long de son œuvre. Hoshin est un manga plutôt complet : de bons graphisme, un scénario prenant, de l'humour, il se lit assez facilement. Fortement conseillé ;)

Supplément:
Petit mot supplémentaire à propos de l’anime issu de Hoshin. Sous le nom de Soul Hunter en Europe (Senkaiden Hoshin Engi au japon), il reprend les grandes lignes du manga et son univers. Cependant, à l’instar des autres grands mangas tels que Onime No Kyo ou Kenshin le Vagabond, on a de quoi être immensément déçu de l’anime. Reprise de l’histoire très indépendante, bâclée, fin foireuse, graphisme moyens... Bien que l’anime propose une autre histoire que le manga papier (radicalement différente sur la fin) il s’en trouve tout de même très décevant lorsque l’on s’aperçoit qu’une bonne part de l’originalité du manga a disparu dans l’anime.

Article rédigé par Eikyuu

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