Le Tombeau des Lucioles
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Titre : Le tombeau des lucioles
Titre Original : Hotaru no haka
Studio : Ghibli
Réalisation : Isao Takahata
Scénario : Akiyuki Nosaka (roman) Isao Takahata
Color Designer : Michiyo Yasuda
Directeur Animation : Hideaki Anno
Musique : Michio Mamiya
Date de sortie au Japon : 16 avril 1988
Date de sortie en France : 19 juin 1996
Distribution VHS DVD : Kaze, Arte, Film Office
Distribution Ciné : Paradoxe
Distribution TV : Canal +, Arte
Seiyuu (voix) :
Setsuko : Ayano Shiraishi
Seita : Tsutomu Tatsumi
Synopsis :
La guerre ne concerne pas seulement les soldats. Pendant une nuit de la Seconde Guerre Mondiale, Seita et Setsuko quittent leur maison à cause d’une alerte au raid aérien. A cause de ces bombes, ils se retrouvent orphelins et sans toit. Leur tante les accueille un moment mais suite à la pénurie, elle finit par les considérer comme un fardeau. Ils se réfugie alors dans un abri désaffecté qui la nuit, est illuminé par une multitude de lucioles.
Avis :
Ce film, basé sur la semi-autobiographie d’Akiyuki Nosaka, parle du drame de la guerre où Seita et Setsuko doivent se battre pour survivre.
Sans doute l’un des films d’animation les plus tristes que je connaisse. Dès le début, on voit la tristesse et le désespoir. On revient ensuite plus tôt où tout à commencer et on voit l’atrocité de la guerre mais cette guerre n’est que l’arrière plan de l’histoire.
Seita, un adolescent de 14 ans et Setsuko, sa petite sœur de 4 ans, se démènent pour survivre au milieu de la cruauté de la guerre. Le lien qui les unit est leur seul moyen de survit. Seita est capable de tout pour sa sœur, petite fille pure et innocente au milieu d’une guerre. Ce film est rempli de tristesse, de souffrance et toutes ces émotions sont retranscris d’une manière sombre et dramatique et surtout très émouvante.
Par rapport au titre, c’est Setsuko qui découvre les lucioles mais dans un sens on pourrait interpréter le titre comme cette petite étant la luciole. Setsuko est considéré comme la lumière de la sombre vie de son frère. Heureusement, l’affection que porte Seita pour sa petite sœur donne parfois un ton joyeux même si derrière Seita sais que c’est difficile.
Cette animation est ma préférée. Elle prône l’anti-guerre, démontre cette atrocité et la difficulté que rencontre ces enfants face à l’indifférence des adultes.
Article rédigé par Vat Ze Stamp